871 resultados para Autoimmune hepatitis


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The association between autoimmune hepatitis and idiopathic inflammatory myopathies has been rarely described in literature. To our knowledge, there are only five reports of autoimmune hepatitis, all coursing with polymyositis. In the present work, we describe a female patient at the age of 58 with cutaneous lesions (heliotrope), progressive proximal muscle weakness of four limbs and constitutional symptoms for 12 months, and worsened two months ago. She had also been episodes of jaundice for five months. During hospitalization, after intense clinical investigation, the diagnosis of dermatomyositis and autoimmune hepatitis were defined, and the patient had a good clinical and laboratory response to corticosteroids and immunosuppressive.

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Reactivity and titers of autoantibodies vary during the course of autoimmune hepatitis (AIH), and some autoantibodies have been associated with disease activity and adverse outcomes after treatment. The aim of this study was to assess the autoantibody behavior in AIH and its significance as predictors of biochemical and histological remission. A total of 117 patients with AIH (mean age 18.6 [4-69] years) were evaluated and tested for auto- antibodies at disease onset and successively (mean 3.2 [2-6] times) after a mean follow-up evaluation of 70 [20-185] months. Antismooth muscle (ASMA), antiliver kidney micro- some type 1 (anti-LKM1), antiliver cytosol type 1 (anti-LC1), antimitochondrial, antinu- clear (ANA), and antiactin antibodies (AAA) were determined at disease onset and 379 other times during the follow-up evaluation through indirect immunofluorescence in rodent tissues, HEp-2 cells, and human fibroblasts. Anti-SLA/LP were assessed 45 times in the follow-up evaluation of 19 patients using enzyme-linked immunosorbent assay (ELISA). Upon admission, AIH types 1 and 2 were observed in 95 and 17 patients, respectively. Five subjects had AIH with anti-SLA/LP as the sole markers. Patients initially negative for AAA did not develop these antibodies thereafter. ANA were detected de novo in six and three subjects with AIH types 1 and 2, respectively. After treatment, only ASMA ( > 1:80) and AAA ( > 1:40) were significantly associated with biochemical (76.9% and 79.8%) and histological features (100% and 100%) of disease activity ( P < 0.001). Conclusion: With the exception of ANA, the autoantibody profile does not markedly vary in the course of AIH. The persistence of high titers of ASMA and/or AAA in patients with AIH is associated with disease activity.

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INTRODUCTION Herbal and dietary supplements are widely used as measures to improve and preserve health and well-being. Among the bestselling preparations are dietary supplement containing glucosamine and chondroitine sulfate taken to improve symptoms of osteoarthritis. METHODS AND RESULTS We here present a case of a male patient with biopsy-proven acute and severe autoimmune hepatitis subsequent to intake of a preparation containing glucosamine and chondroitine sulfate. Response to steroids was favorable and resulted in complete remission of the patient. Diagnostic work-up of the case revealed no other possible cause of liver injury, and causality assessment using the Roussel Uclaf Causality Assessment Method (RUCAM) resulted in a possible causal relationship between intake of glucosamine and chondroitine sulfate and the adverse hepatic reaction. CONCLUSION The present case recalls that products containing glucosamine and chondroitine sulfate can occasionally cause acute liver injury mimicking autoimmune hepatitis, and reminds of the potential dangers of compounds with poor efficacy and ill-defined safety records.

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There have been recent improvements in the clinical understanding and definition of the major types of autoimmune liver disease. However, still lacking is knowledge of their prevalence and pathogenesis. Three areas of study are in progress in our laboratory. First, in type 1 autoimmune hepatitis, the search continues to identify a liver/disease-specific autoantigenic reactant. Using hepatocyte membrane preparations, immunoblotting has underlined the problem of distinguishing, among multiple reactants, those that may be causally rather than consequentially related to hepatocellular damage. Second, in primary biliary cirrhosis (PBC), the need for population screening to ascertain prevalence and detect preclinical cases can be met by a rapid automated procedure for detection, by specific enzyme inhibition in microtitre wells, of antibody (anti-M2) to the pyruvate dehydrogenase complex E2 subunit (PDC-E2). Third, the structure of the conformational epitope within the inner lipoyl domain of PDC-E2 is being investigated by screening random phage-displayed peptide libraries using PBC sera. This has yielded phage clones in which the sequence of the peptide insert portrays the structure of this epitope, as judged by clustering of PBC-derived sequences to particular branches of a guide-tree that shows relatedness of peptides, and by reactivity of selected phage clones with anti-PDC-E2. Thus phage display identifies a peptide 'mimotope' of the antibody epitope in the inner lipoyl domain of PDC-E2.

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L’hépatite autoimmune (HAI) résulte d’une perte de tolérance du système immunitaire envers des antigènes de l’hépatocyte. Elle peut se présenter sous forme d’hépatite aiguë, parfois fulminante, ou comme une maladie chronique menant progressivement à une cirrhose hépatique. En absence de traitement, cette maladie est fatale. La pathogenèse de l’HAI et les mécanismes responsables de sa progression restent inconnus à ce jour. L’objectif global de ce projet est d’examiner les facteurs prédisposants et les mécanismes immunologiques responsables de l’apparition et de la progression de l’HAI. Pour permettre l’étude de la pathogenèse de l’HAI, nous avons développé un modèle murin expérimental d’hépatite autoimmune de type 2. Celui-ci est basé sur la xénoimmunisation de souris C57BL/6 avec les deux antigènes ciblés dans l’HAI de type 2 chez l’homme (CYP2D6 et FTCD). Par mimétisme moléculaire, le système immunitaire de ces souris réagit contre les protéines murines homologues et une HAI s’ensuit. Ce modèle expérimental présente la plupart des caractéristiques histologiques, biochimiques et sérologiques d’une HAI de type 2. Les souris développent une inflammation autoimmune chronique avec présence d’hépatite d’interface et d’infiltrations intralobulaires, un infiltrat composé majoritairement de lymphocytes T CD4+ mais aussi de lymphocytes T CD8+ et B, d’une élévation des ALT sériques, des niveaux d’immunoglobulines G circulantes augmentés ainsi que d’autoanticorps anti-LKM1 et anti-LC1. L’étude de l’influence du bagage génétique a permis de définir l’importance relative des gènes du CMH et des gènes non-CMH sur le développement d’une HAI. Les gènes du locus CMH sont essentiels mais insuffisants pour mener au développement d’une HAI et donc, la susceptibilité génétique à l’HAI est comme chez l’homme, multigénique. Les patients atteints d’HAI de type 2 sont généralement des jeunes filles. L’étude des influences de l’âge et du sexe dans ce modèle a permis de montrer que les souris femelles avant et au début de leur maturité sexuelle sont plus susceptibles au développement d’une HAI de type 2. De plus, les femelles ont un nombre réduit de lymphocytes T régulateurs, ce qui leur confère une susceptibilité accrue comparé aux mâles. L’ensemble de ces travaux nous a conduits à proposer un mécanisme où le développement d’une HAI chez les femelles d’un âge particulier résulterait de l’activation de cellules T CD4+ autoréactives ayant échappé aux mécanismes de tolérance centrale, via un mécanisme de mimétisme moléculaire avec un antigène exogène. En présence d’une tolérance périphérique réduite due à un faible nombre de cellules T régulatrices, les cellules T autoréactives proliféreraient et activeraient des cellules B autoréactives entraînant la sécrétion d’autoanticorps. L’activation subséquente de cellules T CD8+ cytotoxiques spécifiques amènerait la lyse des hépatocytes et la relâche d’autoantigènes permettant la perpétuation de l’autoimmunité.

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L’hépatite autoimmune (HAI) est une maladie grave affectant le foie et présentant un haut taux de mortalité lorsque non traitée. Les traitements disponibles sont efficaces, mais de graves effets secondaires leur sont associés. Ces effets secondaires sont généralement le résultat d'une forte immunosuppression et d’autres sont spécifiques à chaque médicament. Aucune immunothérapie spécifique n’est présentement disponible pour le traitement de l’HAI. Récemment, un modèle murin d’HAI a été développé dans notre laboratoire par xénoimmunisation des souris C57BL/6 avec les antigènes humains de l'HAI de type 2. Ce modèle présente la plupart des caractéristiques biochimiques et cliniques retrouvées chez les patients atteints d'HAI de type 2. Dans cette étude, nous avons évaluée l’efficacité de deux types de traitement pour l’HAI de type 2 à l’aide de notre modèle murin. Dans un premier temps, l’anticorps anti-CD3ε a été étudié en prophylaxie et en traitement. Nous avons montré qu’une posologie de 5µg d’anti-CD3 i.v. par jour pendant 5 jours consécutifs induit une rémission chez les souris avec HAI de type 2 établie (traitement). Cette rémission est caractérisée par une normalisation des niveaux d’alanine aminotransférase et une diminution significative de l’inflammation hépatique. Cette rémission semble être associée à une déplétion partielle et transitoire des lymphocytes T CD3+ dans la périphérie et une augmentation des lymphocytes T régulateurs CD4+, CD25+ et Foxp3+ dans le foie. La même posologie lorsqu’elle est appliquée en prophylaxie n’a pas réussi à prévenir l’apparition de l’HAI de type 2. La deuxième voie de traitement consiste en l’administration par voie intranasale d’un forte dose de formiminotransférase cyclodésaminase murin (mFTCD), un autoantigène reconnu dans l’HAI de type 2. Une administration en prophylaxie par voie intranasale de 100µg de mFTCD par jour durant 3 jours consécutifs arrive à prévenir l’HAI de type 2 en diminuant l’inflammation hépatique au bout de deux semaines post-traitement.

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Introducción: La Hepatitis Autoinmune (AIH) es una enfermedad hepática crónica en la cual se han asociado diferentes alelos de susceptibilidad del antígeno leucocitario humano (HLA) de acuerdo a grupos étnicos, geográficos afectados, así como edad de presentación pronóstico y perfil serológico. El objetivo de este trabajo es identificar alelos del HLA de Clase II que contribuyen a la susceptibilidad de la HAI en pacientes latinoamericanos. Metodología: El presente desarrolló una revisión sistemática de la literatura seguida por un meta-análisis de 694 casos y 1769 controles de estudios del tipo casos y controles que brindaron información suficiente para calcular el odds ratio y el intervalo de confianza del 95% desarrollados en América Latina Resultados: El grupo serológico DQ2 fue encontrado como factor de riesgo, mientras los grupos DR5 y DQ3 fueron encontrados como factores protectores en esta población. En el nivel alélico, el DQB1*02, DQB1*0603, DRB1*0405, y DRB1*1301, se encontraron como factores de riesgo, mientras que los alelos DRB1*1302 y DQB1*0301 fueron factores protectores. Las similitudes físico químicas de los aminoácidos críticos que codifican los péptidos de la fosa de anclaje en los bolsillos P1, P4, y P6 de estas moléculas del HLA, permiten dilucidar su influencia en el desarrollo de la enfermedad. Conclusión: El presente estudio fortalece el conocimiento del componente del HLA en el desarrollo de la HAI en Latinoamérica y su relación con otras poblaciones a nivel mundial.

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The prevalence and genetic susceptibility of autoimmune diseases (ADs) may vary depending on latitudinal gradient and ethnicity. The aims of this study were to identify common human leukocyte antigen (HLA) class II alleles that contribute to susceptibility to six ADs in Latin Americans through a meta-analysis and to review additional clinical, immunological, and genetic characteristics of those ADs sharing HLA alleles. DRB1∗03:01 (OR: 4.04; 95%CI: 1.41–11.53) was found to be a risk factor for systemic lupus erythematosus (SLE), Sjogren’s syndrome (SS), and type 1 diabetes mellitus (T1D). DRB1 ¨ ∗04:05 (OR: 4.64; 95%CI: 2.14–10.05) influences autoimmune hepatitis (AIH), rheumatoid arthritis (RA), and T1D; DRB1∗04:01 (OR: 3.86; 95%CI: 2.32–6.42) is a susceptibility factor for RA and T1D. Opposite associations were found between multiple sclerosis (MS) and T1D. DQB1∗06:02 and DRB1∗15 alleles were risk factors for MS but protective factors for T1D. Likewise, DQB1∗06:03 allele was a risk factor for AIH but a protective one for T1D. Several common autoantibodies and clinical associations as well as additional shared genes have been reported in these ADs, which are reviewed herein. These results indicate that in Latin Americans ADs share major loci and immune characteristics.

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The association of RASopathies [Noonan syndrome (NS) and Noonan-related syndromes] and autoimmune disorders has been reported sporadically. However, a concomitant evaluation of autoimmune diseases and an assessment of multiple autoantibodies in a large population of patients with molecularly confirmed RASopathy have not been performed. The clinical and laboratory features were analyzed in 42 RASopathy patients, the majority of whom had NS and five individuals had Noonan-related disorders. The following autoantibodies were measured: Anti-nuclear antibodies, anti-double stranded DNA, anti-SS-A/Ro, anti-SS-B/La, anti-Sm, anti-RNP, anti-Scl-70, anti-Jo-1, anti-ribosomal P, IgG and IgM anticardiolipin (aCL), thyroid, anti-smooth muscle, anti-endomysial (AE), anti-liver cytosolic protein type 1 (LC1), anti-parietal cell (APC), anti-mitochondrial (AM) antibodies, anti-liver-kidney microsome type 1 antibodies (LKM-1), and lupus anticoagulant. Six patients (14%) fulfilled the clinical criteria for autoimmune diseases [systemic lupus erythematous, polyendocrinopathy (autoimmune thyroiditis and celiac disease), primary antiphospholipid syndrome (PAPS), autoimmune hepatitis, vitiligo, and autoimmune thyroiditis]. Autoimmune antibodies were observed in 52% of the patients. Remarkably, three (7%) of the patients had specific gastrointestinal and liver autoantibodies without clinical findings. Autoimmune diseases and autoantibodies were frequently present in patients with RASopathies. Until a final conclusion of the real incidence of autoimmunity in Rasopathy is drawn, the physicians should be alerted to the possibility of this association and the need for a fast diagnosis, proper referral to a specialist and ultimately, adequate treatment. (c) 2012 Wiley Periodicals, Inc.

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Objectives To our knowledge, no study assessed simultaneously a variety of organ-specific autoantibodies and the prevalence of organ-specific autoimmune diseases in juvenile systemic lupus erythematosus (ISLE) and juvenile dermatomyositis (JDM). Therefore, the purpose of this study was to evaluate organ-specific autoantibodies and autoimmune diseases in JSLE and JDM patients. Methods Forty-one JSLE and 41 JDM patients were investigated for autoantibodies associated with autoimmune hepatitis, primary biliary cirrhosis, type I diabetes mellitus (TIDM, autoimmune thyroiditis (AT), autoimmune gastritis and coeliac disease (CD). Patients with positive antibodies were investigated for the respective organ-specific autoimmune diseases. Results Mean age at diagnosis was higher in ISLE compared to JDM patients (10.3 +/- 3.4 vs. 7.3 +/- 3.1 years, p=0.0001). The frequencies of organ-specific autoantibodies were similar in JSLE and JDM patients (p>0.05). Of note, a high prevalence of TIDM and AT autoantibodies was observed in both groups (20% vs. 15%, p=0.77 and 24% vs. 15%, p=0.41; respectively). Higher frequencies of ANA (93% vs. 59%, p=0.0006), anti-dsDNA (61% vs. 2%, p<0.0001), anti-Ro, anti-Sm, anti-RNP, anti-La and IgG-aCL were observed in JSLE (p<0.05). Organ-specific autoimmune diseases were evidenced only in ISLE patients (24% vs. 0%, p=0.13). Two ISLE patients had TIDM associated with Hashimoto thyroiditis and another had subclinical thyroiditis. Another JSLE patient had CD diagnosis based on iron deficiency anaemia, anti-endomysial antibody, duodenal biopsy compatible to CD and response to a gluten-free diet. Conclusions Organ-specific diseases were observed solely in ISLE patients and required specific therapy. The presence of these antibodies recommends the evaluation of organ-specific diseases and a rigorous follow-up.

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Natural killer T (NKT) cells constitute a distinct subpopulation of T cells with a unique antigen specificity, prompt effector functions, and an unusual tissue distribution. NKT cells are especially abundant in the liver, but their physiological function in this organ remains unclear. In the present study, we examined the possible contribution of NKT cells to a murine model of hepatitis induced by i.v. injection of Con A. CD1-deficient mice lacking NKT cells were highly resistant to Con A-induced hepatitis. Adoptive transfer of hepatic NKT cells isolated from wild-type mice, but not from FasL-deficient gld mice, sensitized CD1-deficient mice to Con A-induced hepatitis. Furthermore, adoptive transfer of hepatic mononuclear cells from wild-type mice, but not from CD1-deficient mice, sensitized gld mice to Con A-induced hepatitis. Upon Con A administration, hepatic NKT cells rapidly up-regulated cell surface FasL expression and FasL-mediated cytotoxicity. At the same time, NKT cells underwent apoptosis leading to their rapid disappearance in the liver. These results implicated FasL expression on liver NKT cells in the pathogenesis of Con A-induced hepatitis, suggesting a similar pathogenic role in human liver diseases such as autoimmune hepatitis.

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The inflammatory skin disease pyoderma gangrenosum is characterized by destructive ulceration, typically occurring on the calves and thighs and less commonly on the buttocks and face. Lesions vary in size and may be multiple, often rapidly ulcerating to form deep painful wounds. Ulcers characteristically have ragged purple edges that overhang. In many patients a concomitant condition can be identified such as inflammatory bowel disease, rheumatoid arthritis, chronic autoimmune hepatitis, and various hematologic and solid tumours (1,2). Treatment of these ulcers in the past has been disappointing. The large lesions usually run a chronic course and heal very slowly, with traditional dressings often in combination with systemic steroids or immunosuppressants. Since 1998, a small number of case have been reported of adults with pyoderma gangrenosum whose lesions heal with the use of topical tacrolimus (FK506) (2–4). We report, to the best of our knowledge, the first successful treatment of a child with pyoderma gangrenosum using topical tacrolimus.

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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.

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L’hépatite auto-immune (HAI) est une maladie chronique caractérisée par une destruction progressive du parenchyme hépatique par le système immunitaire. La majorité des patients atteints d’HAI sont des femmes (75% à 90% des cas). L’amélioration des traitements au cours des dernières années a permis à un grand nombre de ces femmes de devenir enceintes. Pendant la grossesse, une rémission spontanée de la maladie a pu être observée chez les femmes atteintes d’HAI. Cette rémission est temporaire et elle est généralement suivie d’une rechute suite à l’accouchement (post-partum). Les causes exactes de cette rémission associée à la grossesse et de la rechute post-partum ne sont pas connues à ce jour. Nous avons donc tenté de reproduire ces phénomènes dans un modèle murin d’HAI développé dans notre laboratoire, afin de déterminer les mécanismes possiblement impliqués. Notre modèle d’HAI consiste en une xéno-immunisation de souris C57BL/6 avec les auto-antigènes impliqués dans l’HAI de type 2 chez l’humain. Nous avons ainsi accouplées des souris préalablement xéno-immunisées, puis nous les avons sacrifiées au début de la 3e semaine de gestation ou 2 à 3 semaines post-partum, afin d’évaluer les dommages hépatiques et afin d’étudier la réponse immunitaire. Comme chez les femmes atteintes d’HAI, les souris présentent une rémission de la maladie pendant la grossesse. Nous en sommes venus à cette conclusion par l’observation d’une diminution de l’inflammation hépatique, des niveaux de transaminases sériques et des titres d’auto-anticorps circulants. À l’inverse des humains, les souris xéno-immunisées ne présentent pas de rechute post-partum. Une analyse des cellules régulatrices (cellules T régulatrices et cellules B productrices d'IL-10) suggère une implication des Tregs hépatiques dans la rémission, car ceux-ci sont augmentés pendant la gestation. Ces Tregs hépatiques sont majoritairement d’origine thymique et ne semblent pas particulièrement attirés au foie en réponse à l’inflammation. La polarisation TH2 est un phénomène connu pendant la grossesse, par contre elle ne semble pas influencer la réponse auto-immune dans nos souris. Une meilleure compréhension des mécanismes d’immunosuppression observés lors de la grossesse pourrait mener au développement d’une thérapie mieux ciblée.